Les nouveaux cahiers d’A+U+C

Indéniablement la présence de services culturels au sein des établissements d’enseignement supérieur dès le début des années 80 a permis de mettre en œuvre des projets qui ont amené des artistes de plus en plus nombreux à s’impliquer dans le monde universitaire.

Ce cahier souhaite apporter un éclairage sur la place des artistes dans les établissements : les enjeux, les interactions entre art, pédagogie et recherche, l’expérience sensible proposée aux étudiants.

À travers des regards éclairés d’expériences multiples et singulières, ce cahier nous livre des réflexions et témoignages permettant d’une part de nourrir une pensée collective sur la place, le rôle, la nécessité de la présence artistique dans nos établissements impliquant des artistes, des enseignants chercheurs, des étudiants et des partenaires culturels.

Version numérique gratuite disponible sur l’espace ressources (réservée aux adhérents, connexion obligatoire).

Ce cahier interroge la place et la reconnaissance des actions des établissements en lien avec leur mission fondamentale de développement de la culture et de diffusion des connaissances et des résultats de la recherche.

Acteurs territoriaux, ils engagent, notamment en s’appuyant sur leurs services culturels et de culture scientifique et technique, une politique volontariste, diversement structurée, et avec de multiples acteurs.

Ces actions participent de la responsabilité sociétale des établissements. Elles sont multiples et de nature très diverses. En particulier, la relation entre scientifiques et artistes est féconde et singulière, enrichit le travail des uns et des autres, provoque des interférences avec étudiants et publics.

Des réflexions de ce cahier ressort la place singulière des actions de culture scientifique et technique réalisées au sein des établissements d’enseignement supérieur, qui doivent permettre une réelle reconnaissance de ces engagements.

Version numérique gratuite disponible sur l’espace ressources (réservée aux adhérents, connexion obligatoire).

Écran/Écrans a été la première journée nationale consacrée à l’objet filmique dans l’enseignement supérieur. Ce coup de projecteur interroge les usages, les pratiques et les formes de transmission par l’image en mouvement.

Conçue et organisée par Art + Université + Culture, le réseau de l’action culturelle de l’enseignement supérieur, en partenariat avec l’ENS de Lyon, ces échanges sont le premier jalon d’une réflexion sur la manière dont l’enseignement supérieur (ses professionnels de l’art et de la culture, ses enseignants, chercheurs, didacticiens, ses étudiants) se saisit du désir et des connaissances en matière de cinéma : faire, voir, parler, transmettre…

La diversité des intervenants éclaire la richesse des actions et des formations qui impliquent les services culturels, les services audiovisuels, les enseignements, les laboratoires de recherche, les associations étudiantes et les institutions culturelles.

La réflexion est ouverte par la restitution de l’enquête Services culturels de l’enseignement supérieur et œuvre filmique sur les pratiques, les représentations, les réalisations, les partenariats.

Version numérique gratuite disponible sur l’espace ressources (réservée aux adhérents, connexion obligatoire).

Créé à l’initiative de René Iché (1897-1954), le 1% artistique a permis l’ouverture d’un étonnant musée hors les murs. Ses limites ? Ce sont celles du territoire national. La carte et le territoire n’y font qu’un. Musée dans la ville, musée dans la rue, c’est la réalisation du musée pour tous, passants, citoyens, citadins. C’est aussi une belle utopie, au sens strict du terme : un musée partout et nulle part, celui de l’artiste intégré de manière intime dans son espace social.

Les universités ont été, dès l’origine, des acteurs essentiels de ce processus inauguré il y a 60 ans. À l’occasion de cet anniversaire, et en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Art + Université + Culture, réseau de l’action culturelle dans l’enseignement supérieur, a souhaité non seulement faire un bilan, mais aussi être une force de proposition nationale pour que ce dispositif éminemment démocratique puisse être relancé et mieux valorisé.

Version numérique gratuite disponible sur l’espace ressources (réservée aux adhérents, connexion obligatoire).

Les analyses, témoignages et réflexions rassemblées par A+U+C dans cet ouvrage abordent la question des rapports entre les politiques culturelles universitaires et les collectivités territoriales à un moment crucial : celui de la réforme des universités d’une part, des collectivités d’autre part. C’est dire que l’actualité de cette réflexion la rend problématique ; elle se heurte en effet à une difficulté majeure : l’incertitude dans laquelle se trouvent actuellement tous les acteurs culturels concernant l’avenir de l’action culturelle en France – incertitude quant à la répartition des compétences, incertitude quant aux financements.

Il faut néanmoins, et plus que jamais, penser, repenser nos objectifs et notre action, réaffirmer la spécificité de l’action culturelle universitaire, son lien essentiel avec la formation et la recherche, la vocation de l’université à s’investir dans tous les territoires où cette action peut s’inscrire, Ville, Métropole, Département, Région, relations interrégionales – autant d’espaces partagés et de public divers qui entretiennent avec l’université des rapports essentiels.

C’est l’essence même de la culture universitaire qui est ici en jeu : tout en dépassant les territoires par ses objectifs scientifiques, l’université se nourrit de l’existence sociale qui s’y déroule et trouve en eux le champ de réalisation de ses missions.

Version numérique gratuite disponible sur l’espace ressources (réservée aux adhérents, connexion obligatoire).